L'intégration des migrants en terre francophone
Ouvrage collectif représentant les Actes d'un Séminaire organisé à l'initiative des Conseil supérieur de la langue française et Service de la langue française de la Communauté française de Belgique, Conseil de la langue française et Délégation générale à la langue française et aux langues de France, Conseil supérieur de la langue française et Office de la langue française du Québec, Délégation à la langue française de Suisse romande.
La langue est un facteur essentiel d'intégration sociale. Pourtant, dans les pays francophones, les immigrés de tout âge, hommes et femmes, rencontrent parfois de réelles difficultés pour apprendre le français ; de ce fait, ils risquent de rester à l'écart de la vie publique. Quelles sont les conséquences de cette situation, pour les migrants eux-mêmes, mais aussi pour la société d'accueil ? De quelle manière l'avenir de la langue française est-il engagé ? Quelle politique conviendrait-il de promouvoir en la matière ? Faut-il "contraindre" les migrants à étudier le français ? Et, en pareil cas, quels moyens - notamment financiers et pédagogiques - faut-il mettre en oeuvre ? Quelle place, dans ce processus, convient-il de réserver aux langues d'origine des populations concernées ?...
Ces questions sont au coeur de l'ouvrage collectif L'intégration des migrants en terre francophone. Aspects linguistiques et sociaux, édité conjointement par les organismes de gestion linguistique de la Communauté française de Belgique, de France, du Québec et de la Suisse romande.
Ce livre permet de découvrir comment de telles questions sont abordées en divers points de l'espace francophone. Il aboutit à des recommandations destinées aux autorités de ces différents pays et régions, dans le but de fournir des éléments de réflexion et de comparaison, de poser les bases d'une politique linguistique mieux fondée scientifiquement, et de promouvoir de nouvelles formes d'intégration, où toute personne, migrante ou autochtone, puisse trouver sa place, où la langue française soit vivifiée de ces apports extérieurs.