Soutien destiné aux élèves allophones
Le soutien destiné aux élèves allophones a comme but l'intégration de ces élèves le plus vite possible dans l'enseignement ordinaire. Il vise principalement une amélioration dans le domaine de la langue d’enseignement, tout en préservant leurs langues et leurs cultures d'origine. Ce soutien varie en fonction du canton et du degré scolaire.
« Diverses mesures existent pour soutenir les enfants et les jeunes allophones : selon les cas, les nouveaux arrivants sont scolarisés dans un premier temps dans des classes d'accueil, qui les préparent à fréquenter l'école ordinaire. Dans les cantons où il n'y a pas de classes d'accueil, ils fréquentent les classes ordinaires avec le soutien d'enseignants itinérants. Souvent, les élèves allophones ne fréquentent la classe d'accueil que pour certaines branches. Des offres spéciales sont proposées aux élèves du degré secondaire I nouveaux arrivants afin de faciliter leur passage vers la formation professionnelle ou vers une école du secondaire II. Des programmes d'intégration spécifiques aident par exemple les jeunes à se choisir une profession et à s'intégrer dans le monde du travail. » (Centre d'information et de documentation de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique – CDIP-IDES)
« Les classes hétérogènes sur les plans culturel et linguistique exigent un enseignement différencié. Elles offrent des défis didactiques et méthodologiques. Les efforts consentis par les cantons et les communes procèdent de plusieurs recommandations émises par la Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruction publique (CDIP). L'objectif en amont des principes énoncés est la meilleure intégration possible des enfants issus de la migration dans le système éducatif tout en préservant leurs langues et leurs cultures d'origine. L'accord intercantonal sur l'harmonisation de la scolarité obligatoire (concordat HarmoS) stipule que les cantons signataires apportent, par des mesures d'organisation, leur soutien aux cours de langue et de culture d'origine (cours LCO) organisés par les pays d'origine et les différentes communautés linguistiques. » (CDIP-IDES)
Voir les dénominations cantonales des degrés scolaires.
Exemple de lecture : Dans le canton de Neuchâtel, les élèves allophones peuvent disposer des cours supplémentaires de français.
Voir les dénominations cantonales des degrés scolaires.
Exemple de lecture : Dans le canton du Valais, le nombre de cours supplémentaires dans la langue d’enseignement peut varier de 1 à 6 heures, selon les besoins avérés, reconnus par les conseillers pédagogiques. En principe, cette offre de soutien dure 2 ans.
Pour des informations complémentaires sur l’enseignement de la langue d’origine, voir aussi les pages Cours LCO et Éducation et migration sur le site de la CDIP.