Compar(ais)ons en didactique des littératures
Appel à communications.
Vingt après les premières rencontres des chercheur.e.s en didactique des littératures (Fourtanier, Langlade, Rouxel, 2001), il est notable de constater que se développent actuellement, et de manière concomitante, des projets impliquant des collectifs de chercheur.e.s dont les visées et/ou les méthodologies ont une dimension comparative affirmée.
Les travaux genevois du groupe GRAFElitt, (Ronveaux & Schneuwly, 2018 ; Gabathuler, 2016), en constituent un exemple magistral. Ils interrogent la manière dont s’enseigne la littérature au fil des degrés scolaires sur le petit territoire de la Suisse romande, permettant ainsi de comprendre aussi ce qui se joue à plus vaste échelle. Le projet GARY (Brunel et al., 2018) cherche lui à documenter les compétences de lecture des élèves et les pratiques d’enseignement du littéraire en France, en Suisse, en Belgique et au Québec. Le groupe PELAS (Plissonneau, Boutevin, Bazile, 2017) interroge les pratiques d’enseignement de la lecture analytique en France aux niveaux 3e et 2nde. À Montpellier, le collectif de chercheur.e.s engagé.e.s dans le projet TALC (Louichon, 2019) travaille à décrire et comprendre les pratiques d’enseignant.e.s du cycle 3 (fin de l’école primaire et première année de collège). Le réseau HELiCE1 interroge l’histoire de l’enseignement de la littérature dans une perspective comparatiste, à l’échelle européenne (Louichon, Bishop & Ronveaux, 2017 ; Denizot & Ronveaux, 2019 ; Belhadjin & Perret, à paraitre).